DEUIL SUITE À UNE LONGUE MALADIE

Quand une longue et souffrante maladie affecte l'un de nos proches, ou nous-même, l'impuissance peut envahir nos vies. Comment envisager l'avenir sereinement, quand jour après jour on perd un peu plus d'énergie? Si nous devons nous préparer difficilement à perdre un être que l'on aime, il ne faut surtout pas oublier que pour la personne qui meure doucement, c'est toute une série de deuils à affronter...

Citation inspirante
La première idée qui console, c’est qu’il n’y a rien d’injuste dans la mort. Dans mon cas, la seule différence, c’est le moment où cela arrive, pas le fait que cela arrive. La mort fait partie du processus de vie, tout le monde y passe. En soi, c’est très rassurant. On n’est pas détaché du bateau. Ce n’est pas comme si quelqu’un disait : Toi, tu n’as plus de carte, tu ne peux plus monter." Ce quelqu’un dit simplement : «Ta carte s’épuise, bientôt, elle ne marchera plus. Profites-en maintenant, fais les choses importantes que tu as à faire.»
~David Servan-Schreiber, à propos du cancer qu'il n'aura pas pu vaincre

LECTURES SUGGÉRÉES
~ABIVEN, Maurice (dir.). Pour une mort plus humaine. Expérience d'une unité hospitalière de soins palliatifs. Paris, Masson, 2004, 207 pages.
~KÜBLER-ROSS, Elisabeth. Les derniers instants de la vie. Genève, Labor et Fides, 1975, 279 pages.
~RUSZNIEWSKI, Martine. Face à la maladie grave: patients, familles, soignants. Paris, Dunod, 1995, 206 pages.
~SEBAG-LANOË, Renée. Mourir accompagné. Paris, Desclée de Brouwer, 1986, 296 pages.


LIENS INTÉRESSANTS